Numéros disponibles
- Quelques films français - N°105
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Quelques films parmi ceux qui se soustraient au désastreux penchant pour le naturalisme dont souffre le cinéma français. Soustraction qui s’adosse sur une puissance inventive qui évoque, entre autres, celle du surréalisme.
- Alfred Hitchcock (Vol.2) - N°104
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Ce deuxième numéro consacré aux films d’Alfred Hitchcock est plus particulièrement centré sur la question de l’amour. Le suspense pour Hitchcock n’est jamais une pure forme, il est noué au réel pour susciter les idées : celles sur l’amour occupent une position centrale dans un grand nombre de ses films, moins à travers les histoires racontées que dans la relation singulière que les films instaurent avec le spectateur.
- Alfred Hitchcock (Vol.1) - N°103
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Les exégètes de Hitchcock n’ont pas manqué de remarquer l’extrême formalisation de ses films. Cette dimension existe en effet dans son œuvre et il s’agit ici de l’articuler à une dimension essentielle à nos yeux : celle d’un cinéaste soucieux de son temps, par quoi l’envergure de son cinéma est véritablement universelle. On fera donc l’hypothèse que cette formalisation (y compris la construction du suspense) est destinée à faire apparaître un point de réel.
- Soigner - N°102
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L’acte de soigner est une question collective, qui relève d’une pensée globale de la santé et de la maladie. Le cinéma participe aussi à cette pensée, par une lutte active contre l’obscurantisme, par une désacralisation (qui n’est pas une dépréciation) du métier de médecin, et en donnant la mesure de la portée considérable de ce travail, inséparable de la recherche scientifique.
- Orientation - N°101
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Propositions pour une orientation :
Il n’y a pas de vieux films
L’ennemi c’est le naturalisme
L’art et la propagande
Les idées-cinéma
Les genres comme art
La modernité
La cinéphilie
Nos tâches - Réaliser l’impossible ("d’après une histoire vraie") - N°100
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Il y a des cas, dans la réalité, où ce qui était tenu pour impossible a été néanmoins réalisé, puis rapporté par le cinéma : c’est parmi ces films « d’après une histoire vraie » que nous avons choisi nos exemples, qui démontrent tous qu’une volonté opiniâtre peut surmonter l’impossible.
- Orson Welles - N°99
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Les grandes idées qui orientaient le monde – Dieu, l’Homme, la Nature… – s’effritent. Le cinéma de Welles se fait l’écho de cette désorientation, mais indique aussi ce qui pourrait en penser l’issue : le multiple plutôt que l’Un, la relation plutôt que l’individu. C’est que, dès Citizen Kane, Welles rompt avec l’humanisme chrétien qui imprégnait jusqu’alors l’idéologie propagée par les studios hollywoodiens : révolution qui devait marquer en profondeur le cinéma tout entier. Il y a un cinéma avant et après Welles.
- Les Misérables - N°98
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Ce qui fait des Misérables de Hugo autre chose que des miséreux, c’est qu’ils sont en quête d’une idée du Bien. Les films de toutes époques étudiés ici peuvent nous donner à penser la nôtre, cette époque où des millions de gens errent à la recherche d’un travail, d’un logis et de la paix : les prolétaires nomades.
- Pères et Fils - N°97
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Le cinéma s’est souvent emparé de la relation entre père et fils, qu’elle soit de l’ordre du modèle ou de l’expérience, occasion de poser, notamment, la question : « Que transmettre ? » Une génération est-elle soumise à la répétition de la précédente, dans un monde dont les limites ont été fixées par des pères-tyrans, ou sa maturation se donne-t-elle dans sa capacité à critiquer les pères pour transformer le monde ?
- Mai 68, avant, après - N°96
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"Mai 68, ce n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu." Les années 1960 ont en effet été chargées de nuages, en politique mais aussi en cinéma. Mai 68, qui n’est pas seulement un évènement français, a mis en lumière et stimulé la modernité cinématographique, mais il ne l’a pas inventée. C’est plutôt le cinéma qui a anticipé dans ses formes mêmes ce soulèvement de la jeunesse, avant d’y participer sous sa forme militante. Dans les années 60 et 70, cinéma et politique ont cheminé en partage d’un même mouvement de pensée : celui d’une critique de la représentation.