Jean-Luc Godard - N°84/85/86

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Le cinéma de Godard est un cinéma du discontinu – un cinéma de montage, en quoi il hérite du cinéma soviétique, à ceci près qu’il en soustrait la volonté d’être un langage. Il défait aussi la continuité "naturelle" entre l’image et le son en les mettant à égalité, et ne cesse d’exposer l’impureté native du cinéma en incluant des fragments prélevés aux autres arts. La grande singularité de Godard, c’est sa constante connivence avec l’intellectualité de son temps. Son cinéma filtre le fatras d’une époque de plus en plus désorientée pour y suggérer l’orientation de l’idée – idée-cinéma par excellence, parce que donnée par la seule construction, et donc idée trouble et troublante parce que complexe.

- Anna Karina, ou l’élégance du portrait | par André Balso
- La vraie vie est absente : Vivre sa vie | par Denis Lévy
- For ever Beethoven : Une femme mariée, Prénom Carmen | par Céline Braud
- 2 ou 3 choses que je sais d’elle | par Frédéric Favre
- Du côté des gens : Pravda | par Charles Foulon
- Notes fragmentaires sur Sauve qui peut (la vie) | par Daniel Fischer
- Excentration de la lumière : Passion | par Serge Peker
- Amphitryon 39 : Hélas pour moi | par Lucas Hariot
- Sympathie pour le Diable ? : Histoire(s) du cinéma | par Guillaume Bourgois
- L’image-poème : Histoire(s) du cinéma | par Johan Faerber
- Eloge de l’amour | par Elisabeth Boyer
- Un homme dans sa vie joue bien des rôles : Liberté et patrie | par Arthur Mas
- Film socialisme | par Judith Balso
- Godard et les bêtes avant Adieu au langage | par Martial Pisani
- Adieu au Langage | par Alain Badiou

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