Gestes (2) - N°29/30
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Tout mouvement humain au cinéma n’a pas valeur de geste : certains restent insignifiants alors que d’autres nous font signe, comme en peinture certains détails sont remarquables, et d’autres non. Qu’il s’agisse du geste comme du détail, la question de la subjectivité de notre perception se pose. Le détail et le geste sont là pour tout le monde, mais sont aussi paradoxalement le lieu d’une intimité entre le spectateur et l’œuvre, un moment où elle fait signe à celui qui regarde et disloque à son profit le dispositif de la représentation. Rendre compte de la beauté du geste, c’est montrer à quel point il est partie intégrante du processus du film et tenter de restituer les mécanismes et les enjeux de sa mise en œuvre.
Des gestes et des genres | par Emmanuel Dreux
Le geste et le non-geste, le temps et nous | par Élisabeth Boyer
De quelques gestes contemporains | par Emmanuel Dreux
The Straight Story, de David Lynch | par Pierre Ancelin
"Victorieusement fui le suicide beau" : Vaudou, de Jacques Tourneur ; Moonfleet, de Fritz Lang ; A Scene at the Sea, de Takeshi Kitano | par Daniel Fischer
La grimace peut-elle être un geste ? | par Denis Lévy
Le geste collectif dans le film de commando hollywoodien : Secret Invasion, de Roger Corman ; Red Ball Express, de Budd Bœtticher | par Annick Fiolet
L’économie du geste : The Big Heat, de Fritz Lang | par Anaïs LeGaufey
Le geste comme composante de la mise en scène : Le plaisir, de Max Ophuls | par Alain Masson
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