Comédies de l’immaturité - N°82/83

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L’inversion des rôles et des âges est un procédé comique qui s’origine chez les burlesques. Les personnages adultes se comportant comme des enfants maladroits au potentiel destructeur incomparable relèvent cependant le monde par leur souplesse ou leur grâce et rééquilibrent les situations par leur drôlerie. A partir des années 90, les comédies des frères Farrelly, et celles produites, scénarisées et réalisées par Judd Apatow, systématisent la typologie des personnages immatures et constituent dès lors un genre, que nous nommons comédies de l’immaturité. Ces comédies néoclassiques posent la question suivante : comment se saisir de la vie dans un monde brutal ? Quels processus de maturation sont possibles et ne sont plus inféodés à l’opinion, à l’absence d’idée et de parole ?

Lire l’édito

- Seul comme Harry Langdon | par Daniel Fischer
- Il n’y a pas d’âge pour Jerry Lewis… | par Emmanuel Dreux
- Un conte de temps de guerre en noir et blanc : I Know where I’m Going, de Michael Powell | par Elisabeth Boyer
- Quand l’amour met la fable à la porte : Monkey Business, de Howard Hawks | par Serge Perker
- Comédiens de l’immaturité : Born Yesterday, de George Cukor | par Denis Lévy
- L’été de Kikujiro, de Takeshi Kitano | par Frédéric Favre
- Homme-cinéma : Freaks and Geeks, de Jude Apatow | par Lucas Hariot
- La folle journée : Supergrave, de Greg Mottola | par Céline Braud
- This Is the End, de Seth Rogen | par Gabriel Raichman

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