Néoclassiques et nouveaux modernes - N°31
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Néo-classique suppose d’identifier un référent classique, et un indice discriminant qui signale cette référence. Pour le cinéma américain, on peut sans trop prendre de risque faire l’hypothèse que celui-ci est le système des genres. Mais le genre pris dans l’injonction de pouvoir encore participer à la création d’idées-cinéma nouvelles, de la mise à l’épreuve de ce que son élasticité supporte – jusqu’où peut-il être modernisé ? Le cinéma néo-classique propose une exploration des limites de la configuration hollywoodienne, qui ne va pas sans une distorsion parfois extrême de ses éléments traditionnels. Car de l’autre côté, l’épuisement manifeste de la modernité soustractive n’est pas de l’ordre de l’impasse : ce qui relève aujourd’hui du jamais-vu tient en réalité plus certainement d’une recomposition du déjà-vu.
Introduction | par Denis Lévy
Kaïrat, de Darejan Omirbaev | par Daniel Fischer
Pale Rider, de Clint Eastwood | par Slim Ben Cheikh
Heartbreak Ridge, de Clint Eastwood ; Saving Private Ryan, de Steven Spielberg | par Annick Fiolet
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