Le cinéma est romanesque (vol.II) - N°90

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L’abîme qui sépare le cinéma et le roman n’est pas seulement celui qui existe entre l’image et le mot. En fait, le romanesque cinématographique s’édifie sur la destruction du roman : ceci n’est paradoxal qu’en apparence, c’est un aspect de l’impureté constitutive du cinéma. Prenant au roman ses personnages, ses genres, ses intrigues, son réalisme, il les dispose tout autrement, pour finalement retrouver l’émotion romanesque, ce que nous appelions, dans notre premier volume, l’émotion d’une fiction vraie, d’une fiction qui instaure une vérité emportant l’assentiment.

Lire l’édito

- Manoel de Oliveira - Hommage | par Denis Lévy
- Le cinéma est romanesque (2) | par L’art du cinéma
- Anna Karenina, de Joe Wright | par Denis Lévy
- Il n’y a qu’un seul monde : Cloud Atlas, de L. & A. Wachowski et T. Tykwer | par André Balso
- L’espace romanesque, un présent sans Dieu : Black Coal, de Diao Yi’nan | par Élisabeth Boyer
- La frusta e il corpo (Le corps et le fouet), de Mario Bava | par Annick Fiolet
- Voir l’invisible voix de l’amour : Satyam Shivam Sundaram (Amour sublime), de Raj Kapoor | par Charles Foulon
- Trois Ned Kelly (Charles Tait, Tony Richardson, Gregor Jordan) | par Pascale Risterucci-Patterson
- De la source à la source : Don Quichotte d’Orson Welles, de Jess Franco | par Serge Peker
- Leçon de romanesque : Le rayon vert, d’Éric Rohmer | par Pierre Jailloux

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