Les genres ont cent ans - N°61/62

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La réactualisation des genres n’est pas qu’une simple référence à ce qui a toujours identifié le cinéma hollywoodien. Dans l’usage qu’en font les films néo-classiques, on découvre la capacité du genre à proposer une pensée en s’exposant comme tel, dans une artificialité qui interdit tout naturalisme. En passant notamment souvent par des opérations sur la tonalité (alternance, mixage, superposition), l’utilisation néo-classique des genres demande une attention nouvelle au spectateur, car ils doivent être appréhendés comme des polarités, et non comme des catégories cloisonnées.

- Modernité des genres ? | par Denis Lévy
- Trois enterrements, de Tommy Lee Jones | par Denis Lévy
- Volver, de Pedro Almodóvar | par Frédéric favre
- Les Lumières des Faubourgs, d’Aki Kaurismäki | par Lucas Hariot
- Punch-Drunk Love, de P.T. Anderson | par Marion Polirsztok
- La jeune fille de l’eau, de M.N. Shyamalan | par Céline Braud
- Memories of Murder, de Bong Joon-ho | par André Balso
- The Host | Table ronde

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